C’est une nouvelle comme il y en a peu : un constructeur abandonne un marché. Le dernier à être parti était Daihatsu, mais tout le monde avait compris pourquoi. La petite marque japonaise n’avait jamais rencontré le succès en Europe avec ses petites autos. C’est plus difficile avec Chevrolet, puisque depuis son grand retour en Europe en 2005, la marque américaine avait connu une croissance rapide et continue. Pas assez cependant pour rentabiliser le réseau, et en Amérique, on n’a pas peur d’arrêter les choses rapidement quand un business n’est pas rentable.
Chevrolet va donc arrêter de vendre des voitures en Europe (sinon la Corvette, qui est franchement une auto à part), et si la loi donne un délai de 2 ans pour rompre un contrat entre un constructeur et ses concessionnaires, on peut parier que les choses vont aller beaucoup plus vite que cela. Le marché le demande. Il l’exige même. La nouvelle que Chevrolet quittait l’Europe a fait les gros titres partout, et même si le réseau Opel continuera à assurer l’après-vente, la confiance des consommateurs envers la marque Chevrolet est en chute libre. Chevrolet a déjà annoncé qu’il lancera des offres de promotion pour ses voitures en stock à compter de janvier, mais pour l’automobiliste qui veut avoir du choix, il faut s’y intéresser dès aujourd’hui.
Sauf exception, il n’y a plus de prime à la casse. Il faut réduire le parc, et pas l’augmenter, on ne parlera donc que de remise, et le client peut demander (et obtenir) les montants suivants. 3100 € sur une Spark, 2200 € sur l’Aveo, 3300 € sur la Cruze, 2900 € sur une Malibu, 5400 € sur un Orlando et 4800 € sur un Captiva. A discuter dans les concessions Chevrolet en France, au plus tôt.